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Dans cet article, découvrez des données salariales indicatives pour mieux comprendre les rémunérations des professionnels de la Supply Chain, évaluer votre position professionnelle et anticiper votre évolution de carrière.
Points clés :
- Les rémunérations varient significativement selon la hiérarchie et les secteurs d'activité.
- Certaines compétences premium peuvent être valorisées financièrement par les employeurs, pour ne citer que l'expertise en gestion de crise et la capacité à optimiser les coûts logistiques.
- Les spécialistes en digitalisation de la chaîne logistique bénéficient des plus fortes hausses salariales, avec des écarts significatifs par rapport aux profils traditionnels.

Exemples de salaires pour professionnels de la Supply Chain
Voici des estimations des salaires bruts annuels en France pour des postes représentatifs du domaine de la supply chain :
Directeur supply chain
Le Supply Chain Manager se situe évidemment au sommet de l'échelle salariale dans le secteur logistique et approvisionnement. Selon les dernières données, sa rémunération en France s'établit de manière indicative comme suit :
- Salaire minimum : 80 000 € bruts annuels (PME, secteurs traditionnels)
- Salaire moyen : 110 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 180 000 € bruts annuels (grands groupes internationaux, luxe, pharmacie)
Responsable supply chain
Les responsables de la chaine d'approvisionnement sont positionnés à un niveau intermédiaire de management. La grille salariale pour un tel poste d'agents de maîtrise se décrit comme suit :
- Salaire minimum : 50 000 € bruts annuels (petites structures, régions à faible dynamisme économique)
- Salaire moyen : 65 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 85 000 € bruts annuels (secteurs de pointe, région parisienne)
Planificateur de production (ou supply planner)
Poste stratégique pour la maîtrise des délais et des coûts industriels, il impacte directement la performance de la supply chain. Voici les niveaux de rémunération généralement observés pour cette fonction :
- Salaire minimum : 35 000 € bruts annuels (débutant, petites structures industrielles)
- Salaire moyen : 45 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 60 000 € bruts annuels (expérimenté, secteurs pharmaceutique ou aéronautique)

Coordinateur ou Responsable logistique
Ce rôle assure la fluidité des flux physiques et d’information, élément décisif pour la satisfaction client et le respect des délais. Le niveau de rémunération varie selon la taille de l’entreprise, la complexité des flux et le périmètre de responsabilité :
- Salaire minimum : 32 000 € bruts annuels (débutant, PME ou logistique de distribution simple)
- Salaire moyen : 45 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 60 000 € bruts annuels (confirmé, industrie ou distribution multi-sites)
Responsable achats logistique
Comme son nom l'indique, il est responsable des achats de biens et services nécessaires à la chaîne logistique, incluant le choix des fournisseurs, la négociation des contrats et la gestion des coûts. Voici les salaires estimés pour ce poste :
- Salaire minimum : 35 000 € bruts annuels (débutant, petites structures)
- Salaire moyen : 45 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 55 000 € bruts annuels (expérimenté, grandes entreprises, secteur stratégique)
Gestionnaire d'approvisionnement
Essentiel pour garantir la disponibilité des matières premières ou produits finis, il optimise les relations avec les fournisseurs et la gestion des stocks. Le salaire peut fluctuer en fonction de l'expérience et du secteur. Voici des chiffres indicatifs :
- Salaire minimum : 28 000 € bruts annuels (débutant, petites structures)
- Salaire moyen : 35 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 45 000 € bruts annuels (expérimenté, secteurs industriels complexes)
Préparateur de commandes
Il joue un rôle clé dans la gestion des stocks et la préparation des envois, garantissant que les commandes arrivent à destination sans erreur. Voici les fourchettes salariales généralement observées pour ce métier en France :
- Salaire minimum : 22 000 € bruts annuels (débutant, petites structures)
- Salaire moyen : 25 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 28 000 € bruts annuels (confirmé, grandes surfaces de distribution)

Manutentionnaire / Cariste
Ce poste est essentiel pour la gestion des flux de marchandises dans les entrepôts, en assurant leur déplacement et stockage sécurisés. Les salaires pour cet emploi varient généralement comme suit :
- Salaire minimum : 21 000 € bruts annuels (débutant, petites structures)
- Salaire moyen : 24 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 27 000 € bruts annuels (confirmé, grandes entreprises logistiques)
Agent d'expédition
Ce poste est essentiel pour assurer le bon départ des marchandises en veillant à leur conformité et à la gestion des documents d'expédition. Voici les salaires généralement observés pour ce poste :
- Salaire minimum : 22 000 € bruts annuels (débutant, petites structures)
- Salaire moyen : 25 000 € bruts annuels
- Salaire maximum : 28 000 € bruts annuels (confirmé, grandes entreprises logistiques)
Facteurs de variations d'offres de salaires dans la Supply Chain
Les écarts de rémunération dans le secteur de la supply chain s'expliquent par divers facteurs structurels. Ceux-ci influencent les fourchettes salariales proposées aux candidats, indépendamment de leurs compétences individuelles.
L'expérience du candidat
L'expérience professionnelle représente le premier facteur de différenciation salariale dans l'univers de la supply chain. La trajectoire de rémunération suit généralement une courbe progressive selon l'ancienneté :
- Junior (0-3 ans) : Souvent 20-30% en dessous de la moyenne du poste
- Confirmé (4-7 ans) : Alignement sur les standards du marché
- Senior (8-15 ans) : Prime d'expérience de 15-25% au-dessus de la moyenne
- Expert (+15 ans) : Jusqu'à 40% au-dessus de la médiane pour les fonctions stratégiques
L'expertise accumulée devient un véritable levier de négociation dans la supply chain, particulièrement pour les postes décisionnels où l'expérience représente un atout majeur pour l'entreprise.
Secteur d'activité
Le domaine d'activité génère des disparités salariales significatives selon les marges et contraintes sectorielles. Par exemple :
- Pharmaceutique/Luxe : +15 à 25% par rapport à la moyenne du marché
- Agroalimentaire/Distribution : Alignement sur les standards médians
- Industrie traditionnelle : -5 à -15%, reflétant des contraintes économiques différentes

Ces écarts s'expliquent largement par la valeur stratégique accordée à la chaîne logistique dans les différents secteurs, certains la considérant comme simple fonction support, d'autres comme avantage concurrentiel.
Dimension de l'entreprise
La taille et le rayonnement de la société qui recrute influencent considérablement les packages proposés. Les grands groupes offrent généralement des rémunérations plus attractives, complétées par des avantages sociaux substantiels. Tandis que les PME qui recrutent proposent des packages plus modestes, souvent compensés par d'autres atouts comme la flexibilité ou des responsabilités élargies.
L'internationalisation du poste agit également comme multiplicateur salarial. Un professionnel gérant des opérations européennes peut prétendre à un supplément significatif, par rapport à son homologue à envergure nationale. Les responsabilités mondiales valorisent encore davantage le package, particulièrement pour les postes de directeur.
Emplacement du site de l'entreprise
En France, la géographie maintient son influence sur les grilles salariales. Ainsi, on observera un niveau salarial parisien substantiel par rapport à la plupart des provinces. Par ailleurs, les métropoles régionales se positionnent souvent légèrement au-dessus de la moyenne nationale.
Tension sur les recrutements et disponibilité des talents
La dynamique du marché influence effectivement les rémunérations tant dans les métropoles qu'en zone rurale. Par exemple, les fonctions en pénurie comme les spécialistes en automatisation ou les experts en planification avancée bénéficient d'une survalorisation notable. Les métiers émergents liés à la durabilité ou aux technologies de pointe obtiennent une prime d'innovation, tandis que les profils plus classiques s'alignent sur les grilles standards du secteur...