Les meilleures reconversions pour infirmière: Idées et conseils pour une nouvelle carrière

C’est vrai, les possibilités de reconversion sont nombreuses et offrent aux infirmières l'opportunité de valoriser leurs qualités humaines et techniques dans de nouveaux environnements. Ainsi, nous verrons dans cet article les meilleures options pour une évolution de carrière pour les infirmières et les conseils pour réussir ce changement de carrière.

Les points importants de cet article:

• Les infirmiers possèdent des compétences interpersonnelles et une empathie précieuses pour les métiers liés à la relation humaine
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• Leur capacité à gérer le stress et à s’adapter est un atout majeur pour les postes exigeant une résilience face aux imprévus
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• Les compétences techniques et organisationnelles des infirmières ou infirmiers sont recherchées pour des fonctions de coordination dans divers secteurs
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Responsable en santé publique: Prévention et sensibilisation

Les responsables en santé publique jouent un rôle clé dans la prévention et la promotion de la santé au sein des communautés.

En général, pour devenir responsable en santé publique, un diplôme de niveau licence dans des disciplines comme la santé publique, les sciences sociales ou la biologie constitue la base. Cependant, la plupart des professionnels de ce secteur poursuivent leurs études jusqu’au niveau master. Cela va leur permettre d’acquérir des compétences plus spécialisées en épidémiologie ou en politique publique.

Des certifications en gestion de projets, analyse de données sanitaires ou gestion des ressources humaines dans le secteur de la santé apportent une réelle valeur ajoutée à vos compétences. De plus, pour certains projets ou contextes particuliers (gestion de crise sanitaire, par exemple), des formations en communication de crise ou en logistique de santé publique sont de plus en plus prisées.

Les salaires d’un responsable en santé publique

Le salaire d’un responsable en santé publique peut varier en fonction de son niveau d’expérience, de la structure employeuse et de la région où il exerce. En début de carrière, un responsable en santé publique peut espérer un salaire brut mensuel d’environ 2 500 à 3 000 euros. Avec plusieurs années d'expérience et des responsabilités accrues, ce salaire peut grimper entre 3 500 et 5 000 euros, surtout dans le secteur privé ou dans des organisations internationales.

Les postes de direction dans des ONG ou des entreprises de santé publique de grande envergure peuvent offrir des rémunérations pouvant aller jusqu'à 6 000 euros ou plus.

Conseiller en santé ou bien-être: Accompagnement et éducation

En tant que conseillère en santé pour la fonction publique ou privée, l’infirmière apporte un soutien personnalisé aux individus cherchant à améliorer leur qualité de vie.

Pour devenir conseiller en santé ou bien-être, un infirmier peut envisagé plusieurs parcours académiques. En fait, un diplôme de base dans les domaines de la santé, des sciences humaines ou de la psychologie peut poser les fondations nécessaires. Ainsi, un BTS Diététique est recommandé pour les conseillers souhaitant se spécialiser en nutrition. Tandis qu'une licence en psychologie, en sciences de l’éducation, ou en santé publique peut fournir des compétences clés pour accompagner les individus dans des aspects plus psychologiques du bien-être.

Au-delà des diplômes de base, les conseillers en santé ou bien-être peuvent enrichir leurs compétences grâce à des formations complémentaires, qui les aident à mieux répondre aux besoins de leurs clients. Ces formations, comme celles portant sur la nutrition intuitive ou les techniques de relaxation, sont souvent dispensées par des instituts spécialisés ou des plateformes de formation en ligne. Elles permettent d’acquérir des compétences concrètes rapidement applicables dans le cadre professionnel.

Salaire moyen et perspectives de rémunération

Le salaire d'un conseiller en santé ou bien-être peut varier en fonction de l'expérience, des qualifications et du mode d'exercice (salarié ou indépendant). Ainsi, en début de carrière, un conseiller en santé bien-être salarié peut espérer un salaire autour de 22 000 à 30 000 euros brut par an. Puis, avec de l'expérience, ce salaire peut augmenter et atteindre environ 35 000 à 50 000 euros brut par an.

En outre, pour les conseillers indépendants, la rémunération peut fluctuer selon les tarifs appliqués, le nombre de clients, et les services proposés.

Partage de formation en soins infirmiers

Un Infirmier Diplômé d'Etat (IDE) peut se reconvertir et donner des formations en soins de santé, afin de transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire à de futurs professionnels.

Pour devenir formateur en soins infirmiers, il est essentiel de posséder un Diplôme d'État d'Infirmier (DEI), qui constitue la première étape pour accéder à ce métier. En fait, ce diplôme permet d'exercer en tant qu’infirmière et constitue une base solide en matière de soins et de connaissances médicales. Cependant, pour enseigner dans des instituts de formation en soins infirmiers, des qualifications supplémentaires sont souvent requises.

En effet, de nombreux instituts exigent que les formateurs disposent d’un Master en Sciences de l'Éducation ou d’un Diplôme Universitaire (DU) en pédagogie appliquée aux métiers de la santé. Ces diplômes complémentaires permettent aux futurs formateurs de maîtriser les principes de la pédagogie et de l’enseignement, afin de mieux transmettre leurs connaissances.

Les perspectives salariales d'un formateur en soins infirmiers

En début de carrière, un formateur en soins infirmiers peut espérer un salaire mensuel brut compris entre 2 000 et 2 500 euros. Avec l’expérience, ce salaire peut évoluer, atteignant généralement entre 2 800 et 3 500 euros brut mensuel pour un formateur confirmé. De même, dans le secteur public, les formateurs bénéficient d'une grille salariale établie selon leur grade et leur ancienneté, ce qui garantit une augmentation régulière des revenus au fil des années.

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Commercial(e) en dispositifs médicaux: Un métier avec un profil technique et relationnel

Le métier de commercial(e) en dispositifs médicaux requiert à la fois des compétences techniques et des qualités relationnelles pour répondre aux attentes d'un secteur exigeant et innovant.

Pour devenir commercial(e) en dispositifs médicaux, un parcours académique solide est souvent requis. Effectivement, les recruteurs recherchent des candidats ayant au minimum un Bac +2 dans des domaines techniques ou scientifiques, comme une licence en sciences de la vie ou un BTS en commerce technique. Cependant, les diplômes de niveau Bac +3 à Bac +5, comme une licence en biotechnologies ou un master en commerce spécialisé dans le secteur médical, sont de plus en plus appréciés.

Outre les diplômes académiques, des formations complémentaires et des certifications peuvent s’avérer particulièrement avantageuses. Puisque, les dispositifs médicaux nécessitent une connaissance approfondie de la réglementation en vigueur, de la technologie des produits et des techniques de vente avancées. Ainsi, les formations courtes, telles que celles proposées par des organismes de certification dans le secteur de la santé ou des écoles de vente spécialisées, peuvent apporter une vraie valeur ajoutée.

Par exemple, la certification « Qualité et réglementation des dispositifs médicaux » permet de mieux comprendre les exigences de ce secteur et d’être plus crédibles face aux clients.

Échelles de salaires et perspectives d’évolution

Pour les novices, le salaire moyen pour ce poste se situe autour de 35 000 à 40 000 euros bruts annuels. Avec plusieurs années d'expérience, il est courant de voir des rémunérations avoisinant les 50 000 à 60 000 euros, auxquelles s'ajoutent souvent des commissions basées sur les ventes.

Coach de vie: Support et développement personnel

Le coaching de vie ou de bien-être est un bon choix de reconversion après une carrière en tant qu’infirmière.

Devenir coach de vie ne nécessite pas forcément un diplôme universitaire spécifique, mais certaines formations peuvent être un atout considérable pour gagner en crédibilité. En fait, les coachs de vie sont issus de divers domaines, notamment des études en psychologie, en développement personnel ou en sciences humaines. Ainsi, les diplômes comme une licence en psychologie ou un master en sciences sociales offrent une base solide pour comprendre le comportement humain et les dynamiques de groupe.

Pour compléter un parcours académique ou pour s'y engager de manière plus ciblée, des formations spécifiques en coaching de vie sont essentielles. Ces formations permettent de se spécialiser dans des domaines comme le développement personnel, la communication efficace, la gestion des émotions ou encore la motivation. Elles sont souvent proposées sous forme de programmes intensifs qui se déroulent sur plusieurs mois ou d'ateliers pratiques qui offrent une approche plus directe et immersive.

Salaire et perspectives de carrière pour un coach de vie

En moyenne, un coach de vie débutant peut s'attendre à un revenu d'environ 30 000 à 40 000 euros par an, bien que ce chiffre puisse fluctuer selon le nombre de clients et les services proposés. De plus, les coachs ayant plus d’expérience et des spécialisations spécifiques peuvent atteindre des revenus plus élevés, souvent dans la fourchette de 50 000 à 80 000 euros par an.

Métiers du paramédical: Kinésithérapeute, ergothérapeute, etc.

Certains choisissent de rester travailler autour du domaine du métier d'infirmier la santé et du soin tout en explorant des métiers plus spécialisés comme la kinésithérapie, l’ergothérapie ou l’orthophonie.

Les métiers paramédicaux, tels que kinésithérapeute et ergothérapeute, nécessitent des diplômes spécifiques pour être exercés. En France, un diplôme d'État est souvent obligatoire pour ces professions, garantissant une formation de qualité et une compétence reconnue par l'État. Par exemple :

Kinésithérapeute: Pour devenir kinésithérapeute, il est généralement nécessaire d’obtenir un Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute (DEMK). Un diplôme délivré après trois années d’études en institut de formation, accessibles après une première année universitaire (PASS ou L.AS).

Ergothérapeute: La formation pour devenir ergothérapeute nécessite un Diplôme d’État d’ergothérapeute, obtenu après trois ans d'études dans un institut de formation en ergothérapie. Ce diplôme couvre à la fois les aspects théoriques et pratiques de l’adaptation des activités quotidiennes aux besoins des patients.

Les formations paramédicales sont accompagnées de stages pratiques intégrés dans le cursus, permettant aux étudiants d’acquérir une expérience concrète en milieu professionnel.

Salaires et perspectives d’évolution de carrière

Les salaires des professionnels paramédicaux varient en fonction de plusieurs facteurs, dont l’expérience, le type de structure (publique ou privée), et la localisation géographique.

Un kinésithérapeute débutant dans le secteur public peut espérer un salaire mensuel brut d'environ 1 800 à 2 500 €, tandis que dans le secteur privé, ce montant peut être supérieur en fonction du nombre de consultations et de la spécialisation. De plus, les ergothérapeutes débutants, quant à eux, commencent généralement autour de 1 700 à 2 200 € brut par mois.

Auxiliaire de puériculture: Soins et accompagnement des jeunes enfants

Devenir infirmier puériculteur est une option idéale pour les infirmiers souhaitant se concentrer sur le soin des jeunes enfants et des nouveau-nés.

Pour exercer en tant qu'auxiliaire de puériculture, il est indispensable d'obtenir le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP). Ce diplôme garantit que les auxiliaires possèdent les connaissances et compétences essentielles pour assurer le bien-être, la santé et le développement des jeunes enfants. En fait, la formation DEAP est accessible aux personnes au moins un niveau CAP ou BEP.

De même, pour les personnes qui ont déjà une expérience professionnelle en lien avec la petite enfance, il est possible de valider le DEAP via la VAE. Ce dispositif permet aux professionnels de faire reconnaître leur expérience pour obtenir le diplôme sans suivre la formation complète.

Salaires moyens des auxiliaires de puériculture et leur perspectives d’évolution

Le métier d’auxiliaire de puériculture offre une rémunération qui peut varier selon l’expérience, le lieu d’exercice et le type d’établissement.

En début de carrière, un auxiliaire de puériculture perçoit un salaire brut mensuel qui tourne autour de 1 600 à 1 800 euros dans le secteur public. Dans le privé, les salaires peuvent être légèrement plus élevés selon l’établissement et la région.

Les compétences clés des infirmières transférables à un autre profession

Les infirmières possèdent un ensemble unique de compétences qui peuvent être très précieuses dans de nombreux autres domaines professionnels. Effectivement, elles sont souvent en première ligne pour accompagner les patients dans des moments de vulnérabilité. Alors, elles développent une capacité exceptionnelle à écouter, rassurer et établir une relation de confiance.

De plus, dans le domaine de la santé, les infirmiers sont souvent confrontés à des situations d’urgence où ils doivent réagir rapidement et gérer des émotions intenses. Ils développent ainsi une forte résilience et une capacité à travailler sous pression. Ces aptitudes peuvent être directement utilisées dans des métiers comme le commercial en dispositifs médicaux, où la compréhension des produits est un critère important. 

Comment réussir sa reconversion professionnelle?

Réussir une reconversion professionnelle nécessite une bonne préparation, des objectifs clairs, et souvent le soutien de professionnels ou de proches pour s’assurer d’avancer dans la bonne direction.

Évaluer ses motivations et ses compétences. Avant de se lancer, il est crucial de comprendre les raisons de la reconversion. Est-ce un désir d’échapper aux conditions de travail actuelles, d’avoir plus de flexibilité ou d’explorer un tout autre domaine?

Suivre une formation ou un bilan de compétences. Suivre une formation professionnelle est souvent un passage essentiel pour acquérir de nouvelles compétences ou pour approfondir celles qui sont déjà maîtrisées. Alors, un bilan de compétences peut être un excellent point de départ pour faire le point sur ses acquis, identifier ses forces et ses axes d’amélioration.

Bénéficier d’un accompagnement professionnel. La transition professionnelle peut parfois être semée d’embûches, c’est pourquoi s’entourer de personnes expérimentées ou de coachs peut grandement faciliter le processus.

Surmonter les obstacles de la reconversion professionnelle

Changer de domaine implique souvent de sortir de sa zone de confort et d’accepter de redevenir apprenant dans un nouvel environnement. De ce fait, adopter un état d’esprit ouvert au changement peut non seulement faciliter l’adaptation, mais aussi renforcer la résilience face aux défis. De même, un plan financier bien établi aide à réduire l’incertitude liée à la reconversion, surtout si la nouvelle carrière implique une période de formation ou de recherche d'emploi.

Enfin, rester motivé sur le long terme peut être difficile, surtout si le processus de reconversion prend plus de temps que prévu. Ainsi, il peut être utile de fixer des objectifs intermédiaires, comme l’acquisition d’une compétence ou l’avancée dans un projet de formation, pour garder un sentiment de progression.