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Par la suite, il vous convient d’entreprendre des démarches administratives pour avoir accès aux indemnités de la CPAM et de l’employeur.
Si vous n’êtes pas en mesure de justifier votre absence, votre employeur pourra penser à une absence injustifiée qui entraînera de possibles sanctions à votre égard. Pour y remédier, il est recommandé de rédiger une lettre pour l’informer de votre intervention chirurgicale. Dans ce guide, nous vous aidons à la rédiger de la meilleure manière possible. Vous trouverez également un modèle gratuit qui fera office d’exemple.
Faits marquants :
- Garder un contact professionnel en cas d’absence est crucial. C’est la raison pour laquelle la lettre pour informer votre employeur d’une intervention chirurgicale est essentielle : elle prouve que vous vous souciez de votre équipe et que vous attachez de l’importance à votre travail.
- Ce courriel permet de ne pas couper le lien avec les autres.
- Une fois rédigée, vous pouvez remettre la lettre en main propre à son destinataire ou l’envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception ou encore par mail.
Modèle de lettre pour informer son employeur d’une intervention chirurgicale
Ces modèles sont une aide précieuse pour votre démarche. Il vous suffit de l’adapter à vos besoins avant de l’envoyer.
Ce modèle, disponible sur le site dédié à cet effet, est donné à titre indicatif. N’oubliez pas de joindre aux documents utiles dont vous avez besoin pour appuyer votre démarche.
Conseils pratiques pour la rédaction de votre lettre
Rédiger une lettre pour informer son employeur d’une intervention chirurgicale est un exercice délicat qui exige la compréhension des différentes démarches à suivre y afférentes.
Les éléments essentiels à insérer
Votre lettre doit obligatoirement mentionner des informations comme :
- vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone) ainsi que celles de l’entreprise
- les preuves à fournir (les documents médicaux)
- la date à laquelle vous allez partir
- la date de votre retour
À qui l’envoyer ?
Le principe est simple, le destinataire de la lettre dépendra en effet de la taille et de l’organisation. Dans une petite structure, elle sera adressée au gérant. Au sein d’une plus grande entreprise ou d’un grand établissement, le courrier sera à adresser au directeur des ressources humaines. Il est possible aussi d’envoyer les documents au personnel de l’entreprise, si besoin est. Le salarié est libre de ne pas le faire ou de discuter directement avec le service RH ou son employeur direct.
Les erreurs à éviter dans la lettre
Utilisez toujours un ton professionnel et respectueux dans votre lettre. Soyez également clair et précis sur les détails pour éviter tout malentendu. Enfin, pensez à vous relire ou faire relire la lettre par une autre personne pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs ou d’omissions.
Comment envoyer une lettre à l'employeur pour informer de l'arrêt de travail?
Si votre état de santé impose un arrêt de travail, vous devez avertir immédiatement la direction de votre entreprise. Votre médecin traitant envoie les deux premiers volets de l’arrêt à la CPAM à condition que vous présentiez votre carte vitale. Le troisième volet, transmis à l’employeur, est à votre charge.
Pour informer votre employeur, vous pouvez le faire par courrier recommandé. Le mail est une autre alternative possible. Vous devez le faire parvenir à votre employeur le plus rapidement possible, avec le feuillet 3 du certificat médical en pièce jointe. Il doit faire mention de la décision de votre médecin de vous arrêter.
Bien que le mail soit la voie la plus rapide pour justifier votre absence auprès de votre employeur, l’envoi du document original par courrier recommandé est de mise. Cette démarche vous permet d’éviter les litiges pour lesquels la preuve de réception est primordiale.
Nos instructions à suivre lors de la rédaction de la lettre
Avant de prendre congé pour une intervention chirurgicale, vous devez en discuter ouvertement avec votre employeur. Voici nos conseils pour une transition en règle:
- Mettez votre employeur au courant le plus tôt possible : prévenez-le dès que vous le pouvez afin qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires suite à votre arrêt maladie.
- Respectez la hiérarchie : parlez-en d’abord à votre supérieur immédiat, puis au responsable des ressources humaines et enfin à votre équipe.
- Discutez de vos attentes avant de prendre un congé de maladie : en aucun cas, vous ne devez pas laisser le doute s’installer dans l’esprit de votre employeur. Discutez avec lui de la date de votre retour et des changements utiles au niveau des aménagements dont vous auriez besoin. Vous pourrez le renseigner sur le fait que vous
allez former une personne pendant votre absence.
- Parlez de votre congé maladie avec vos collègues : certains de vos collègues peuvent partager vos responsabilités pendant votre absence. Vous pouvez leur annoncer la raison de votre congé maladie, même si vous n’êtes pas obligé de le faire.
- Prenez connaissance de vos options : certains employeurs peuvent proposer des horaires flexibles et le télétravail après une hospitalisation.
Quelles sont les conséquence du non-envoi de la lettre?
Les obligations liées à un arrêt de travail concernent aussi bien l’employeur que le salarié.
Qu’en est-il au niveau du salaire?
Plus les jours de congé de maladie de l'employé sont longs, plus les indemnités perçues seront conséquentes. Par conséquent, la durée totale de l’interruption impacte sur les obligations antérieures à l’arrêt de travail. Ce point est particulièrement important, il ne faut pas le négliger.
En tant qu'employé, votre prise en charge dépend de la durée de votre absence qui peut être inférieure ou supérieure à 6 mois. Vous pouvez toucher une indemnité dont le coût équivaut à la moitié de votre rémunération journalière habituelle. Lorsqu’un salarié tombe malade, il est en droit de recevoir le paiement total de son salaire grâce à des mécanismes conventionnels. Dans ce cas précis, il convient de s’informer auprès des représentants du personnel. Le plus souvent, les employeurs ne le mentionnent pas aux salariés confrontés à un arrêt de travail.
Remarque : l’indemnité que touche le salarié est différente pour une maladie professionnelle et une maladie non professionnelle.
Le respect d’un délai pour envoyer l’arrêt de travail
Dès qu’un arrêt de travail se présente, le concerné doit avertir au plus vite sa hiérarchie. Il peut le faire par message, par téléphone ou par mail afin de la notifier de la situation. L’arrêt de travail est soumis à un délai spécifique, qui est de 48 heures (à compter de la date d’émission de celui-ci). Plus précisément, le volet 3 du certificat médical doit être envoyé à l’employeur sous ce délai.
Des contrôles sont menés par les équipes de l’assurance maladie pendant ce laps de temps. Vous devez donc être disponible pour ces visites. Si un abus est constaté, l’employeur peut envisager des sanctions disciplinaires à votre encontre. Il peut s’agir d’un simple avertissement ou d’une mise à pied disciplinaire. Vous risquez également de voir vos indemnités journalières réduites ou suspendues. Ce délai est stipulé par la loi, mais il peut changer en fonction des conventions collectives appliquées.
Dans le cas d’une intervention chirurgicale, le salarié doit prévenir son employeur si des changements ont lieu au niveau de la date fixée de son retour à son poste. Par exemple, si le médecin a décidé d’augmenter son séjour à l’hôpital, car son état de santé n’est pas encore stable. Il doit alors fournir un nouvel arrêt pour une prolongation.
Un licenciement est tout à fait possible si le document ne parvient pas à votre employeur.