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Demander un congé complémentaire pour bénéficier de davantage de repos après un arrêt maladie nécessite une démarche formelle. Pour vous faciliter la vie, notre article vous guide à travers les bonnes pratiques en matière de lettre de congé pour fausse couche.
Découvrez dans ce qui suit :
- les techniques pour écrire une lettre de congé pour fausse couche avec justesse et dans le respect des procédures
- nos conseils et astuces pour convaincre votre employeur.

Exemple de lettre de congé pour fausse couche
Méthode pour une lettre de congé pour fausse couche en bonne et due forme
Un congé pour fausse couche est une demande volontaire d’absence formulée par le salarié, à la suite ou pendant un arrêt maladie pour le même motif. Ce congé peut être pris à titre exceptionnel ou dans le cadre des règles spécifiques de l’entreprise.
Voici comment structurer et rédiger cette demande de congé pour qu’elle soit claire et conforme.

Que contient la lettre de congé pour fausse couche
Pour que votre demande de congé maladie soit bien prise en compte, certains éléments essentiels doivent figurer dans votre lettre :
- Votre identité complète : Nom, prénom, poste, département ou service au sein de l’entreprise.
- Coordonnées de l’employeur : Nom de l’entreprise ou du destinataire (responsable RH ou manager).
- Motif précis du congé : Indiquez que vous demandez un congé exceptionnel suite à une interruption spontanée de grossesse. Ce congé diffère d’un arrêt maladie et repose sur votre choix volontaire de demander une absence, tout en respectant vos droits.
- Date de début du congé : Précisez clairement quand vous souhaitez commencer votre congé. Cette date peut être liée à une période indiquée dans un certificat médical si applicable.
- Durée du congé demandé : Mentionnez si la durée est fixée ou encore à confirmer selon votre situation.
- Pièces justificatives : Si votre entreprise l’exige, mentionnez que vous joignez un certificat médical ou tout autre document appuyant votre demande.
A la fin, concluez par une formule de politesse professionnelle, suivie de la date et de votre signature.
Conseils pour rédiger une demande de congé claire et professionnelle
A la différence de la démarche pour arrêt maladie, la demande de congé pour fausse couche peut nécessiter davantage d'éléments persuasifs.
Adoptez un ton sobre et respectueux. Votre lettre doit être concise et professionnelle. Évitez de donner trop de détails personnels ou médicaux, tout en expliquant le motif de votre demande. Utilisez des termes comme "interruption spontanée de grossesse" pour rester factuel.
Respectez la procédure interne de l’entreprise. Certaines entreprises disposent de procédures spécifiques ou d’un formulaire dédié pour les congés exceptionnels. Vérifiez les pratiques en vigueur et adaptez votre demande en conséquence.
Joignez les justificatifs nécessaires. Si la demande repose sur un certificat médical ou une autre pièce justificative, mentionnez-le dans votre lettre et assurez-vous de transmettre ces documents. Cela renforcera la légitimité de votre requête.
Comment convaincre le recruteur avec sa lettre de congé pour fausse couche
Bien que la fausse couche ouvre automatiquement droit à un arrêt maladie sans délai de carence, vous pouvez avoir besoin de demander un congé complémentaire pour disposer du temps nécessaire à votre rétablissement. Cette demande volontaire du ou de la salariée nécessite une approche spécifique.

Adopter un ton professionnel et précis
Votre lettre doit refléter une approche professionnelle tout en respectant la sensibilité de la situation. Tout comme pour un congé maternité ou tout autre arrêt maladie, cette demande de congé doit conjuguer formalisme administratif et sobriété, pour faciliter la compréhension de votre demande.
Joindre un dossier bien préparé
Pour convaincre votre employeur, la lettre doit être accompagnée de motifs et de pièces justificatives solides. Voici les éléments clés :
- Certificat médical attestant de l’interruption spontanée de grossesse, s’il est requis.
- Une explication succincte sur la distinction entre la période d’arrêt maladie et la durée du congé demandé.
- La mention des conventions collectives, accords de branche ou dispositions internes qui soutiennent votre démarche.
- Si pertinent, une demande d’utilisation de congés payés ou d’autres jours d’absence légaux ou conventionnels.
Un dossier complet garantit une meilleure prise en charge par les ressources humaines.
Clarifier les aspects pratiques
Pour que votre employeur puisse organiser le travail pendant votre absence, votre lettre doit inclure :
- Une mention sur l’articulation avec l’arrêt maladie initial, s’il y a lieu.
- Les modalités de reprise du travail, comme une date prévue ou une disponibilité pour discuter des conditions de retour.
- Votre engagement à fournir des documents complémentaires si besoin.
Vérifiez au préalable les dispositions spécifiques prévues par le droit commun du travail et votre convention collective. Une demande technique et structurée facilitera son traitement par les services RH.