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Cet article explore les 6 emplois les mieux payés pour les vétérinaires afin d’inspirer ceux qui souhaitent se lancer dans cette voie. Ils leur permettront de vivre de leur passion pour les animaux tout en gagnant confortablement leur vie.
Points marquants :
- La profession de vétérinaire propose de nombreuses opportunités variées et lucratives, allant de l’accompagnement de l’animal dans son quotidien, aux activités de soins et de recherche nutritionnelle.
- Les métiers dans ce secteur exigent des compétences particulières, des diplômes spécifiques et une expérience accrue dans le domaine.
- Les salaires peuvent considérablement varier, atteignant jusqu’à 6 00à euros par mois pour les postes à hautes responsabilités.
1. Éthologue : l’expert en recherche sur les animaux
Ce type de scientifique se spécialise dans l’étude des comportements des animaux. Pour ce faire, il réalise des missions de recherche, d’observation et d’analyse pour mieux connaître chaque sujet. Travaillant dans un parc zoologique, une université ou un centre de recherche, il fait part de ses découvertes via une conférence ou des livres documentaires.
Ce passionné d’animaux est doté d’un esprit de curiosité et d’un sens de l’observation accru. Il fait également preuve de rigueur et de patience. Sa capacité à s’exprimer en public lui permet de transmettre ses connaissances sans grande difficulté.
Pour exercer le métier d’éthologue, il faut posséder un master en éthologie, après une licence en psychologie ou en biologie. Il est par la suite possible de poursuivre avec un doctorat (3 années d’études supplémentaires) pour devenir docteur en éthologie.
L'éthologie fait partie des métiers qui s'occupent d'animaux les mieux payés avec des montants relativement exubérants. Les salaires dans ce milieu peuvent atteindre les 6 000 euros mensuels, en particulier pour des éthologues chercheurs au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
2. Ostéopathe animalier : un métier de soin pour les animaux
L’ostéopathe animalier se charge de soigner manuellement les dysfonctionnements physiologiques et musculaires des animaux. Si dans un premier temps cette profession s’est développée auprès des chevaux, elle est maintenant pratiquée sur d’autres bêtes comme les chats, les chiens, les bovins… Grâce à une opération de palpations, il parvient à redonner de la souplesse et de la mobilité à l’animal. Ces manipulations peuvent être ponctuelles ou s’intégrer dans un processus de rééducation plus long.
Cette profession implique l’amour des animaux et une bonne communication avec les humains. Elle exige une grande résistance physique, notamment pour soigner les animaux imposants. En outre, ce métier nécessite des connaissances pratiques (techniques de manipulation musculo squelettique) et théoriques (physiologie animale, anatomie et biomécanique).
Différentes formations sont accessibles pour devenir ostéopathe animalier. Vous pouvez par exemple suivre une formation professionnalisante de 5 ans après le Bac. Elle est délivrée par une école privée. Sinon, un cursus vétérinaire avec une spécialisation en fin d’études est également un tremplin idéal pour accéder à cet emploi.
Parmi les métiers animaliers les mieux rémunérés, l’ostéopathe animalier se trouve en bonne position. S’il travaille dans un cabinet à son propre compte, il peut facturer ses consultations entre 50 et 100 euros par séance. Il peut aussi être salarié dans l’industrie pharmaceutique ou agroalimentaire pour les animaux.
Toutefois, il est à noter que sa rémunération dépend grandement de :
- Son expérience
- Le nombre de consultations ou de leur caractère urgent
- Le type d’animal traité
Sa notoriété est également un critère important à prendre en compte.
3. Zoologiste : le spécialiste des animaux et de leur mode de vie
Ce chercheur en biologie animale est le plus souvent expert d’une classe d’animaux (reptiles, mammifères, etc.). Il étudie les animaux dans leur écosystème et examine leur mode de vie. Après le terrain, il effectue des prélèvements qu’il analyse dans son laboratoire et prend des notes sur les améliorations à apporter. Le zoologiste partage des informations sur le comportement animalier à un public néophyte ou averti.
La patience et un esprit d’analyse sont sur la première liste des qualités requises. Viennent s’ajouter à ceux-là, la rigueur et un sens aigu de l’observation. Ce professionnel doit également aimer travailler en équipe, car il collabore régulièrement avec de nombreux profils diversifiés.
Les qualifications professionnelles des zoologistes demandent de longues études, en université de sciences (sciences du vivant, de la vie et de la nature), en école d’ingénieurs spécialisée (élevage, biologie, zootechnie…) ou en école vétérinaire.
Le zoologiste peut prétendre à un salaire de 2 358 euros bruts par mois. Néanmoins, son revenu varie selon son employeur et le lieu où il exerce son emploi. En devenant chargé de recherche, directeur ou conservateur de musée ou encore maître de conférences, il peut aspirer à un salaire de 3 700 euros nets mensuels.
4. Comportementaliste canin : à l’écoute des maîtres et de leurs chiens
Le comportementaliste canin intervient dans de nombreuses situations telles que :
- Un chien qui aboie sans cesse
- Un autre qui est sujet à des crises d’angoisse quand on le laisse seul
- Un chien qui détruit le matériel lors de l’absence de son maître
Ces signes évoquent un mal-être évident chez l’animal. Il est donc important de trouver une solution adéquate afin de les traiter au plus vite. C’est là que le comportementaliste entre en scène. Son rôle est de recréer un lien de confiance entre l’homme et son animal. Sa mission diffère de celle de l’éducateur canin qui est chargé d’éduquer les chiens et d’apprendre à leurs maîtres à comprendre les besoins, les habitudes et les caractères de leurs animaux de compagnie.
Le comportementaliste canin est parfois appelé « psychologue animalier ». Patient et pédagogue, il dispose d’un sens aigu de l’observation, car il doit identifier les problèmes comportementaux de l’animal qui impactent la vie du foyer. Il redonne du courage et de la motivation aux propriétaires qui sont dépassés par les événements.
Pour devenir comportementaliste canin, une formation dans un centre dédié est de mise. Il existe également des formations reconnues par l’État. La première est le parcours vétérinaire comportementaliste et la seconde, le brevet professionnel d’éducateur canin.
Niveau rémunération, un comportementaliste canin peut toucher entre 1 500 et 3 000 euros brut par mois.
5. Maître-chien : un travail d’équipe
Le maître-chien se spécialise dans le dressage de chiens. Dès leur plus jeune âge, il leur apprend à écouter, à obéir, à patienter, à apporter des objets ou à attaquer, si besoin est. Le duo formé par l’apprenti et son maître est utile à des fins de sauvetage, de sécurité ou de défense. Lorsque l’animal est bien dressé, il peut s’associer à la police, à l’armée ou encore aux pompiers. Son intervention permet de retrouver des substances et des individus dangereux.
Ce professionnel doit disposer de qualités relationnelles, car il est amené à discuter avec le propriétaire le plus clair de son temps. Il doit également faire preuve de pédagogie et de fermeté. Enfin, il doit être capable de s’adapter à divers environnements et différentes missions.
Un CQP ASC (certificat de qualification professionnelle d’agent de sécurité cynophile) est un impératif pour ce métier.
Le salaire est très variable selon que le maître-chien exerce dans le secteur privé ou dans la fonction publique. À titre informatif, il peut toucher en moyenne 23 024 euros bruts par an en France.
6. Soigneur animalier : au contact permanent avec les animaux
Le soigneur animalier s’occupe au quotidien d’animaux apprivoisés ou sauvages au sein d’un parc zoologique, d’un parc animalier, d’une clinique vétérinaire ou des réserves naturelles. Il s’occupe du bien-être des animaux en leur préparant et leur distribuant de la nourriture. Le tout dans le respect des normes d’hygiène et de sécurité.
D’autres missions lui sont également confiées, dont :
- La surveillance de l’évolution de l’état de santé de ses compagnons
- Le nettoyage du lieu de vie des animaux
- Le suivi des reproductions, des décès et des naissances
- L’inventaire des stocks de médicaments, de nourriture et du matériel
Travaillant étroitement avec le vétérinaire et l’assistant vétérinaire, le soigneur animalier doit être un bon communicant et faire preuve d’adaptabilité. Il est également amené à interagir avec le public afin de le renseigner sur le comportement animal et humain. Une bonne condition physique et psychologique est également indispensable pour exercer ce métier.
Pour devenir soigneur animalier, vous devez suivre quatre formations reconnues par le monde des parcs animaliers : la spécialisation « animalier soigneur animalier », la formation « animalier en parc zoologique », la spécialisation « soigneur animalier en parc zoologique » et la certification « soigneur animalier d’établissements zoologiques ».
Le salaire moyen d’un soigneur animalier est d’environ 20 000 euros bruts annuels en début de carrière.