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Dans ce guide, découvrez comment rédiger efficacement la rubrique « compétences linguistiques » pour maximiser vos chances auprès des recruteurs. Voyons aussi où placer cette section, comment indiquer son niveau et quelles formulations employer.
Ce qu'il faut retenir :
- La rubrique « compétences linguistiques » joue un rôle stratégique sur un CV, surtout dans un contexte international.
- Pour être percutante, elle doit être adaptée à l’offre, placée au bon endroit, selon le profil, et formulée avec des normes claires comme le CECRL.
- Il faudra éviter les termes flous et privilégier des exemples concrets en lien avec votre métier : bien présentée, cela peut réellement faire la différence.

Exemples concrets de formulation des compétences linguistiques sur un CV
Rédiger la section « langues » d’un CV peut sembler simple, mais le choix des mots influe directement sur la perception de votre niveau. Une formulation claire, précise et adaptée à votre métier renforce l’efficacité de cette rubrique.
Formulations classiques à copier et adapter
Certaines expressions sont largement acceptées et peuvent être utilisées telles quelles ou ajustées :
Ces formulations sont à la fois concises et informatives, idéales pour un CV synthétique.
Exemples selon le niveau (bilingue, courant, scolaire, etc.)
Voici quelques exemples concrets de formulations selon votre niveau de maîtrise. Inspirez-vous-en pour adapter vos compétences linguistiques de façon claire, professionnelle et honnête.
Chaque niveau peut ainsi être précisé sans exagération, avec un lien concret à l’usage professionnel.
Exemples de CV pour différents métiers (commercial, ingénieur, RH, etc.)
Voici quelques exemples de formulations adaptées à différents métiers. Ils montrent comment contextualiser vos compétences linguistiques en fonction des missions spécifiques de votre poste.
Chaque métier valorise la langue différemment : adaptez donc vos exemples pour les rendre concrets et pertinents.
Selon le profil : où placer la section langues sur son CV ?
La lisibilité d’un CV ne dépend pas seulement de son contenu, mais aussi de l’agencement des rubriques. Bien positionner ses compétences linguistiques permet de maximiser leur impact sans surcharger le document.
Candidat junior ou étudiant : en bas ou en complément de formation. Pour un profil débutant, les langues ne sont généralement pas le cœur du CV. Il est donc préférable de les placer en bas de page ou juste après la formation, surtout si elles ont été acquises dans un cadre scolaire (ex. : LV1, LV2) ou universitaire (séjour Erasmus, diplôme bilingue). Cela permet de les mentionner sans détourner l’attention des rubriques principales.
Candidat expérimenté ou multilingue : dans la colonne de compétences. Un professionnel avec plusieurs années d’expérience peut intégrer les langues dans une colonne latérale dédiée aux compétences. Ce format synthétique et visuel convient bien aux CV modernes. Il permet de faire figurer les langues aux côtés d'autres savoir-faire techniques ou comportementaux, tout en restant lisible.
Profil international : valoriser dès le haut du CV. Si vous postulez à un poste à l’international ou si vos langues sont un atout majeur, leur place est en haut du CV. Mentionnez-les dès le titre (ex. : « Chef de projet trilingue ») ou dans l’accroche, pour marquer dès les premières lignes votre valeur ajoutée. Vous captez ainsi l’attention des recruteurs dès le premier coup d’œil.
Comment adapter les compétences linguistiques sur votre CV à l’offre d’emploi ?
Indiquer ses compétences linguistiques sur un CV ne suffit pas : encore faut-il les présenter de manière stratégique, en phase avec le poste visé. Une adaptation fine au contexte de l’offre permet de transformer une simple information en véritable argument de sélection.
Identifier les langues demandées dans l’annonce
La première étape consiste à lire attentivement l’annonce pour repérer les langues exigées ou souhaitées.
Certains recruteurs les mentionnent explicitement, d’autres vous laissent les deviner à travers des expressions comme « environnement international » ou « échanges réguliers avec des filiales à l’étranger ». Ces indices orientent le choix des langues à valoriser.

Faire correspondre son niveau aux exigences du poste
Il est essentiel d’ajuster la formulation de son niveau linguistique en fonction du poste.
Pour un poste de service client bilingue, le niveau doit être élevé et justifié par des certificats ou autres attestations et ne pas se limiter à votre point de vue.
Pour un poste technique où la langue n’est qu’un support occasionnel, un niveau intermédiaire bien expliqué peut suffire. L’objectif est de rassurer le recruteur sur votre capacité à répondre aux besoins réels du poste.
Mettre en avant ses atouts linguistiques dès l’en-tête ou l’accroche
Si la maîtrise d’une langue représente un véritable avantage pour l’offre ciblée, elle mérite d’être citée dès le titre du CV ou dans l’accroche professionnelle.
Cela capte immédiatement l’attention du recruteur et donne une cohérence au reste du document, qui viendra appuyer cet atout dès les premières lignes.
Indiquer son niveau de langue : les normes à privilégier (CECRL, TOEIC, etc.)
Le fait de mentionner une langue sur son CV n’aura d’impact que si le niveau et la maitrise sont clairement indiqués. Pour éviter toute ambiguïté, il est souvent utile de s’appuyer sur des références reconnues et objectives.
Utiliser l’échelle européenne CECRL : A1 à C2
Le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) est aujourd’hui la norme la plus répandue. Il classe les compétences linguistiques en plusieurs catégories : de A1 (débutant) à C2 (maîtrise). Cette échelle facile à lire est particulièrement utile dans un contexte européen ou académique.
Le CECRL est utilisé dans la plupart des tests officiels comme le DELF/DALF (français), le Goethe-Zertifikat (allemand), ou le DELE (espagnol), et sont disponibles dans des centres de langues reconnus (instituts culturels, universités, Alliances françaises, etc.).
Cette échelle est particulièrement adaptée :
- Dans l’enseignement, la traduction, les concours publics ou les institutions européennes, où un niveau CECRL est souvent requis explicitement.
- Dans les candidatures Erasmus, VIE, ou aux offres de stage à l’étranger, où la clarté et l’universalité du CECRL facilitent la comparaison des profils.
Mentionner ses certifications officielles (TOEIC, IELTS, etc.)
Les tests normalisés comme le TOEIC, le TOEFL, l’IELTS ou le DELE donnent un score ou un niveau qui reflète une évaluation externe et fiable. Ces certifications rassurent les employeurs sur la réalité du niveau annoncé, surtout si elles sont récentes. Pensez à indiquer l’année d’obtention et le score précis pour plus de transparence.
Ces certifications peuvent être obtenues dans des centres agréés comme ceux de l’Alliance française, les instituts Goethe, Cervantes, les universités partenaires ou les centres ETS (pour le TOEIC/TOEFL).
Elles sont particulièrement utiles dans des secteurs où la communication en langue étrangère est stratégique :
- TOEIC / IELTS / TOEFL : très demandés dans le commerce international, le tourisme, l’ingénierie, ou les multinationales.
- DELE (espagnol) ou Goethe-Zertifikat (allemand) : souvent exigés pour des postes en lien avec des filiales ou marchés hispanophones ou germanophones, notamment dans l'import-export, la logistique, ou l’éducation.
Éviter les termes flous comme “bon niveau” ou “notions”
Des expressions vagues comme « bon niveau » ou « notions scolaires » n’ont pas de valeur concrète. Elles laissent place à l’interprétation et peuvent nuire à votre crédibilité. Il vaut mieux s’en tenir à des standards reconnus ou, à défaut, décrire brièvement ce que vous êtes capable de faire dans la langue.
Même sans certificat, il est possible d’être précis et crédible. Utilisez des formulations basées sur des compétences concrètes :
Appuyez-vous sur des expériences vécues : voyages, projets multilingues, interactions professionnelles ou personnelles. Ces éléments montrent votre aisance réelle.
Par exemple :
L’objectif est de remplacer le flou par des faits, même simples, et de rassurer le recruteur sur l’utilité réelle de votre compétence dans le contexte professionnel.

Pourquoi mentionner ses compétences linguistiques sur un CV peut faire la différence ?
En général, pour une seule annonce, les recruteurs reçoivent des dizaines de candidatures. Chaque détail peut alors être utilisé comme un levier pour sortir du lot et les compétences linguistiques, si elles sont bien présentées peuvent révéler une facette du candidat que peu d’autres rubriques permettent de montrer.
Atout différenciateur dans un contexte internationalisé
Dans de nombreux secteurs, les échanges ne se limitent plus à la sphère nationale. Travailler avec des clients, fournisseurs ou collègues étrangers est devenu courant. Afficher une ou plusieurs langues maîtrisées montre immédiatement que vous êtes prêt à évoluer dans un environnement globalisé, même sans expérience à l’international.
Chez L’Oréal ou Danone par exemple, communiquer en anglais, espagnol ou chinois avec des filiales améliore immédiatement votre position face à un candidat monolingue.
Les recruteurs recherchent des profils adaptables et communicants
Parler plusieurs langues suppose de la curiosité, de la capacité d’adaptation et une certaine aisance relationnelle. Ces qualités sont hautement appréciées, même dans des postes qui ne requièrent pas a priori la maîtrise d’une langue étrangère. La mention de compétences linguistiques peut alors suggérer un potentiel plus large que le seul intitulé du poste.
Exemple : Amazon France exige un niveau « basic verbal and written communication in French and also in English » dès le stage.
La langue comme passerelle vers des opportunités à l’étranger
Un CV bien ciblé, avec des niveaux de langue clairs, peut immédiatement attirer l’œil de recruteurs internationaux. C’est aussi une façon discrète de montrer votre ouverture à la mobilité géographique.
Une langue bien maîtrisée devient alors un sésame vers des missions à l’étranger, des projets multiculturels ou une évolution vers des fonctions internationales.
Les programmes VIE de Schneider Electric (espagnol/allemand/anglais) favorisent en effet les candidats maîtrisant ces langues pour des missions transfrontalières, et il faudra ainsi les mentionner dès l’en-tête du CV.